Les deux mois de confinement et la gestion de l’épidémie véhiculent un grand sentiment de doute général.
D’un point de vue économique quel sera le taux d’emploi et de chômage dans l’année qui suivra le déconfinement ?
Après 2 mois d’arrêt quasi total de l’économie en Europe, c’est certain, il y aura des répercutions autour de l’activité de l’emploi.
Le secteur du transport a été le premier impacté, de nombreuses compagnies pensent à entamer une vague de licenciement dont Airfrance réfléchissant à une suppression de 10 000 emplois.
La compagnie Norwegian qui elle était déjà en difficulté avant le COVID-19 a décidé de licencier 90% des salariés et de restructurer ses itinéraires de transport afin de renouer vers la rentabilité courant 2021-2022.
Un impact minime pour le moment sur les revenus
Pour le moment l’impact du COVID-19 aura été insensible sur les revenus de la grande majorité. Parmi les 55 Millions d’adultes (+ de 15 ans) plus de 4 sur 10 sont inactifs (hommes et femmes au foyer, incapacité de travailler, étudiant, lycéen, retraités). Cette population n’est finalement pas touchée par une baisse de rémunération.
L’administration a continué par ailleurs de verser des indemnisations aux 2,7 Millions de chômeurs et à prolongé la durée de l’allocation de ceux qui étaient en fin de droit. Les administrations du public ont également continué de verser le salaire des 5,8 Millions d’agents.
Ensuite 8 à 9 Millions de salariés du privé ont continué de travailler normalement, en télétravail ou ont pris leur congés payés.
La baisse de revenu concerne donc une minorité en âge de travailler. Les personnes en chômage partiel subissant environs une baisse de 15 à 20% de leurs revenus. Cette catégorie d’actifs est donc la première à être touchée. A cela s’ajoute les intérimaires qui se sont directement retrouvés au chômage, les indépendants et freelance qui ont vu leur activité stoppée nette.
Ne sachant pas comment l’activité économique va rebondir suite à la pandémie du Coronavirus, et surtout combien de temps cela va durer, des mouvements de travailleurs en pleine incertitude peuvent survenir.
Liberté fondamentale et santé publique.
Les personnes privées de leurs libertés fondamentale depuis 2 mois, et les incertitudes notamment dans la gestion des masques et la gestion sanitaire ont provoqué de vives réactions.
De nombreuses personnes désirent descendre dans les rues et manifester contre leur gouvernement.
Les états concernés appellent à la responsabilité, des nombreuses concentrations pouvant faire augmenter le taux de contagion.
Peu de médias en parlent mais il y a encore des manifestations, petites soit, mais elles sont là en petits groupes respectant les distances de sécurité.
Les citoyens n’en peuvent plus d’avoir été confinés.
En Allemagne un rebond de nouveaux cas a été analysé et les institutions ont commencé à débattre d’un reconfinement possible. Réaction immédiate, 13 000 personnes ont manifesté à Stuttgart.
Les manifestants ont accusé les politiciens et les médecins de répandre la panique dans le contexte de la pandémie de Corona et de restreindre les droits fondamentaux des personnes.
Des scènes plus violentes en Pologne où là encore la colère a grondé à Varsovie, ce sont les patrons de petites entreprises qui ont manifesté pour critiquer les mesures et réclamer des aides au gouvernement.
Des mesures de restrictions pouvant durer dans le temps dont une partie de la population ne veut plus entendre parler et qui peuvent vraiment avoir un impact social sur le long terme.